Depuis plusieurs jours, des rumeurs persistantes agitent les couloirs de l’Assemblée nationale. Selon un député ayant requis l’anonymat, certains rapprochements inattendus entre figures politiques de premier plan – dont Vital Kamerhe, Aimé Boji, Guy Loando et Christophe Mboso Tshilumbayi – susciteraient de nombreuses interrogations.
La question d’une candidature contestée
D’après ces sources, l’actuel ministre de l’Industrie, Aimé Boji Sangara, aurait entamé des démarches en vue de briguer la présidence de la chambre basse du Parlement. Cette perspective suscite des débats, notamment parce que M. Boji n’a pas siégé à l’Assemblée et qu’il est perçu comme proche de l’ancien président Vital Kamerhe, dont il est le beau-frère.
Certains députés s’interrogent ainsi sur la possibilité que l’ancien président de l’Assemblée nationale conserve une influence à travers cette candidature.
Des soupçons de manœuvres politiques
Il est également avancé – sans preuve formelle – que des promesses financières circuleraient pour rallier des soutiens à cette ambition. Plusieurs parlementaires s’inquiètent d’une éventuelle « instrumentalisation » de l’institution et craignent que ce scénario n’affaiblisse l’autonomie de l’Assemblée nationale.
Les enjeux pour la majorité
Au-delà des noms cités, cette affaire révèle surtout les tensions internes au sein de la majorité présidentielle. L’élection du futur président de l’Assemblée nationale devient ainsi un test de cohésion et de transparence pour la coalition au pouvoir.
Droit de réponse
Les personnalités citées dans cet article disposent naturellement de leur droit de réponse. À ce stade, ces informations doivent être considérées comme des allégations en circulation dans l’hémicycle, et non comme des faits établis.









