La diplomatie du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à l'origine de l’accord signé le 27 juin dernier à Washington entre les États-Unis, la République démocratique du Congo et le Rwanda, a été saluée par un internationaliste et analyste indépendant.
« Nous saluons cette diplomatie agissante du Président Tshisekedi, dont l’un des fruits est cet accord tripartite conclu à Washington dans l’objectif de rechercher la paix dans l’Est de la RDC et dans toute la région des Grands Lacs », a déclaré Polyvon Musasa, expert indépendant intéressé par les enjeux miniers du pays.
Il a souligné l’importance pour la République démocratique du Congo de défendre avec fermeté ses intérêts nationaux, en rappelant que cet accord vise à instaurer une chaîne d’approvisionnement responsable pour les minerais stratégiques. À cet égard, il a souhaité que l’État congolais mette en place un système de traçabilité rigoureux pour garantir une exploitation conforme aux normes internationales et profitable aux Congolais.
Polyvon Musasa a également plaidé pour la transformation locale d’une partie significative des minerais, en vue de favoriser la création d’emplois, le transfert de compétences et l’industrialisation du pays. Il a encouragé l’implication active des communautés locales et de la société civile dans le suivi de la mise en œuvre de cet accord, afin d’en renforcer la transparence et la gestion inclusive.
Il a insisté sur la nécessité de préserver la souveraineté économique du pays, en veillant à ce que les partenariats internationaux respectent les lois nationales et consolident la position stratégique de la RDC.
« Toute coopération régionale devrait être conditionnée à un engagement concret en faveur de la paix, notamment à travers l’arrêt du soutien aux groupes armés actifs dans l’Est du pays. Il est aussi urgent de mettre à jour le cadre légal et institutionnel qui encadre l’exploitation, la commercialisation et la transformation des minerais critiques », a-t-il recommandé.
Pour lui, ce partenariat ne doit pas se limiter à un simple acte diplomatique, mais doit constituer un levier réel pour le développement durable, la stabilité et la souveraineté de la République démocratique du Congo.
Enfin, il a rappelé que la conclusion de cet accord coïncide avec le 65e anniversaire de l’indépendance de la RDC, une occasion selon lui de renforcer la solidarité nationale autour du 30 juin 1960, véritable symbole de l’unité du peuple congolais.
