La République démocratique du Congo est en proie à une vive controverse politique, déclenchée par la diffusion d'un projet de loi qui suggère une modification de la durée du mandat présidentiel en cas de conflit armé avec une puissance étrangère
. Ce texte, qui circule sous l'appellation de « loi Kazadi-Tshilumbayi », a rapidement suscité des accusations de manœuvre visant à prolonger le pouvoir du président Félix Tshisekedi.
Démentis et accusations croisées
Peter Kazadi, député de l'UDPS, le parti au pouvoir, a catégoriquement rejeté toute implication dans cette proposition de loi, la qualifiant de « fabrication » et accusant le régime rwandais de manipulation. L'opposition, notamment le camp de Moïse Katumbi, a dénoncé une tentative de « coup d'État déguisé », rappelant que la Constitution interdit toute modification de la durée du mandat présidentiel.
Une origine floue et des interprétations divergentes
L'origine exacte du document reste obscure, alimentant les spéculations sur d'éventuelles manœuvres politiques ou des tentatives de tester l'opinion publique. Le contexte de conflit dans l'est du pays et les tensions avec le Rwanda ajoutent à la complexité de la situation. La population congolaise, quant à elle, observe ces événements avec méfiance et incrédulité.
En résumé
La diffusion de cette proposition de loi a provoqué une crise politique majeure en RDC, marquée par des démentis, des accusations et des interrogations sur les intentions des différents acteurs. La situation met en lumière les fragilités du système politique congolais et les défis auxquels le pays est confronté.
